Ce dimanche 26 janvier, nous nous rassemblons à Carpentras pour élargir notre cœur et mieux découvrir ensemble les divers lieux de nos existences et de nos relations où nous avons à accueillir et à vivre cette Espérance.
L’Espérance est un don. Elle vient de Dieu. Le premier Il nous aime. Le premier Il espère en nous. Cela, il nous le dit en son Fils.
L’Espérance offerte en sa mort et sa Résurrection nous ouvre un avenir que nous ne connaissons pas pleinement mais qui, déjà nous est donné. Prenant appui sur ce don, elle nous invite à regarder et à inventer le présent.
Ainsi, l’Espérance est une tâche.
Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l’âme (Heb 6, 19-), elle nous assure de la victoire de la vie.
Et c’est elle qui nous fait inventer le présent en cohérence avec le futur qui nous est offert. Elle nous permet ainsi de transformer nos vies, nos relations, le monde selon la promesse que Dieu déjà a accomplie.
L’Espérance en action est ainsi une puissante force de transformation du monde.
Dans sa lettre d’annonce de l’année jubilaire, le Pape François nous invite à repérer que, dans notre vie, nous recevons de nombreux signes d’Espérance. Il attire notre attention sur tout le bien qui existe dans le monde pour ne pas tomber dans la tentation de se considérer dépassé par le mal et par la violence.
Il y a également des signes d’Espérance que nous avons à poser : La paix, le service de la vie, la dette écologique, le respect des détenus, l’attention aux migrants, l’accueil de l’étranger.
Être Pèlerin d’Espérance est ainsi se laisser guider par ce don et le recevoir comme une tâche à déployer.
Voilà un élan qui nous est offert. Nous en avons besoin.
Ceux et celles qui nous entourent en ont besoin.
Notre monde en a terriblement besoin.
Qu’il nous soit ainsi donné de franchir la porte avec le Christ, afin de ne pas rester sur le seuil de nos vies.
+ François Fonlupt
Archevêque d’Avignon